Voici les articles du Bulletin N°9 de l'association.
Quatrieme trimestre 2000.


 


SOMMAIRE DU N° 9


Éditorial: Gerard LABONNE  Traduction D.M:


Actualité:


Culture et tradition:


Mots croisés:Claire Chazeau

Coup de Coeur:

 


Editorial
Edito :  

 

  Il est l'heure de fermer le grand livre du XXéme siècle.
Hier devient Histoire et souligne l'accélération du temps.Tout va très vite, et cette vitesse interpelle; des interrogations surgissent et accompagnent notre arrivée dans le troisième millénaire.
Des questions existentielles reviennent à la surface de nos inquiétudes : Ou allons nous? Quel est notre avenir? Il faut bien avouer que le quotidien se charge d'alimenter ces angoisses : vaches folles et OGM, mondialisation et technocratie, pollution et réchauffement planétaire, inondations ici et sécheresse nouvelle là. De quoi conforter les prédicateurs de l'apocalypse.
Sachons lire dans le siècle qui se meurt les progrès de l'humanité; la connaissance du monde qui nous entoure devient une richesse partagée par un plus grand nombre de citoyens du monde; de nouveaux outils sont à la disposition de l'être humain pour qu'il puisse maîtriser sa vie dans le respect de l'environnement. Et s'il faut retenir un seul message du siècle dernier c'est bien celui de l'espoir; Alors commençons bien le suivant :
Bonne Année 2001

Gérard LABONNE 

 

 

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festival de plakias

 

Le 1er Festival Phinikio de Plakias, à l'initiative des artistes de la région et avec le concours des autorités locales, a remporté un franc succès et suscité un engouement particulièrement nouveau quant à la diversité des artistes représentés ainsi que la richesse et la qualité des œuvres exposées. Alliant l'esprit de la fête (concerts de musique traditionnelle, gastronomie régionale) et la volonté de rassembler autour d'un projet culturel l'ensemble des composantes artistiques de la région, les associations " Art pluriel " et " Le radeau de Notos ", ont réussi là leur pari en proposant au public la possibilité de découvrir un large éventail du riche patrimoine artistique et créatif exposé par les artistes des différentes communes participantes. En apportant ainsi à la région un attrait supplémentaire et festif, on peut penser que le prochain festival (reconduit chaque année) prendra toute son importance et constituera l'évènement du mois d'août à Plakias. Il nous tarde donc de nous laisser à nouveau porter par les douces mélodies de la lyre aux abords de la belle plage de Plakias, de flâner parmi les stands de l'exposition où les objets de bois, bijoux faits mains et peintures ravissent la sensibilité des passants, des touristes ou amateurs d'arts. Je vous donne donc rendez-vous en août 2001 pour célébrer et encourager ce nouveau festival voué à un avenir prometteur.

Christophe MEXIS.

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Humour

La Crète au cœur de l'actualité mondiale.

Maladie de la vache folle, on progresse.


On a trouvé des traces du prion responsable de l'ESB sur un prélèvement du Minotaure à Knossos et on pense que les premières farines animales contaminées auraient été mises sur le marché par Evans; un Anglais, déjà !
Dés le début des fouilles du palais de Knossos dans les années 1900, Evans avait découvert les magasins du palais emplis de jarres où étaient stockées des substances non identifiées, il les aurait expédiées pour nourrir le bétail anglais!!!

Confusion à Bruxelles dans les dossiers de subventions de l'Union Européenne.


Les Crétois voulaient utiliser le vent pour faire de l'électricité, l'UE a construit des édifices qui utilisent l'électricité pour faire du vent !!!!
Les climatologues pensent que les tempêtes de décembre 1999, les coups de vent de l'année 2000 pourraient être dus à un réglage défectueux des éoliennes.

Révélation de dernière minute!

Elections américaines On a trouvé sur un site minoen tenu secret pour l'instant des plaques de marbre ( photo ci-contre) où figurent déjà les noms de Gore et Bush. Le dépouillement est long et délicat car certains bulletins sont dans une écriture qui n'est ni le linéaire A ni le linéaire B, il est donc nécessaire d'interpréter l'intention de l'électeur. Les résultats seront tardifs car on ne sait pas combien de bulletins restent ensevelis et quel que soit le résultat, il sera contesté!!!

 

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Questions à Angela Kastrini.

 

Angéla Kastrinaki habite à Rethymnon, où elle enseigne la littérature grecque à l'université de Crète. Née à Athènes en 1961, mais d'origine crétoise, elle a fait ses études de lettres classiques à Thessalonique. Jeune écrivain prolifique, Angéla Kastrinaki a publié deux tomes d'essais - "Aventures de jeunesse" (1995) et "La voix de son pays" (1999) -ainsi que trois recueils de nouvelles : "L'invité solitaire" (1990), "Excursions avec des amis" (1993) et "Les frontières de la chaleur" (1999). Elles a également traduit plusieurs œuvres de Tzvetan Todorov, dont "La Poétique". La revue "Desmos" qui paraît à Paris, a publié dans son numéro du printemps 2000, une de ses nouvelles.

Crete terre de rencontres : Avant la dernière guerre, Pandelis Prévélakis classait Rethymnon parmi les villes de Grèce qui ont su conserver le mieux la couleur et l'esprit de toutes les époques. Quarante années plus tard, cette appréciation reste- t-elle encore valable?
Angela : Rethymnon a beaucoup changé ces dernières années. Son visage s'est métamorphosé. Des nouveaux quartiers ont poussé de terre. Et bien sûr, toute une nouvelle infrastructure correspondant aux besoins de services liés à l'essor du tourisme est apparue. Tout cela s'est fait à très grande vitesse, comme cela arrive souvent en Crète. Alors, quand on entend que Rethymnon a eu le développement le plus rapide du bassin méditerranéen, on peut dire qu'il y a un peu de vrai dans tout cela. Les signes de cette mutation ont d'ailleurs leur symbolique. Aussi, dans les deux ou trois dernières années, on a vu s'installer, à chaque coin de rue, un bijoutier. Heureusement, ce processus d'ensemble s'est traduit par le sauvetage de quelques vestiges. On a pu ainsi sauvegarder quelques murs de quelques maisons anciennes. Quelques mosquées rescapées du temps des Ottomans ont été également retapés. On a aussi rénové la vielle forteresse de la ville bâtie du temps des Vénitiens.


C.T.R: La région de Rethymnon a été, depuis longtemps, réputée pour ses lettrés. Est-ce encore le cas aujourd'hui?
Angela : J'ignore si autrefois Rethymnon était vraiment très réputé pour ses lettres. La question est de savoir si cette aura - à condition qu'elle soit bien réelle - n'était pas plutôt un lot de consolation d'une ville plutôt petite et pauvre, prise en sandwich entre les deux riches capitales, la nouvelle et l'ancienne, que sont Héraklion et La Canée. Sur ce plan, la situation s' est un peu améliorée aujourd'hui : grâce à la présence de l' Université, Rethymnon dispose d'une des meilleures bibliothèques en Grèce, d'un bon nombre d'intellectuels et de quelques librairies.


C.T.R : Les métiers traditionnels ont tendance partout de se faire rares,
voire de disparaître. Qu'en est-il en Crète et quelle est la situation sur ce plan à
Réthymnon?
Angela : Le travail du cuir et du bois n'ont pas encore totalement disparu. Les tisserands continuent aussi leur labeur. La fabrication du fromage se poursuit également, comme dans le vieux temps. Quant à la cuisine traditionnelle, elle n'est pas morte non plus. Il est toujours possible de manger de bons petits plats de nos mères et nos grand-mères. Tous ces activités coexistent, comme un rappel des temps anciens et d'une autre civilisation. Il faut ajouter aussi le maintien de la tradition du vol de bestiaux qui perdure.

C.T.R : La Crète comme toute la Grèce va faire partie dès 2002 de l'Euroland. Quelle est l'appréciation de l'opinion publique crétoise face à cette décision qui implique beaucoup de réformes sociales et économiques?
Angela : Sur ce thème, en Crète, mais aussi dans toute la Grèce, il y en a un double langage. L'affrontement au sujet de l "Euroland" se situe plutôt sur le front du discours. Mais dans les faits, on assiste à un joyeux consentement.
Certains disent qu'ils ont peur de perdre leur identité. D'autres évoquent nos particularités face aux peuples de l'Europe du Nord, voire notre orthodoxie, qu'un archevêque fou prêche à ses partisans. Résultat, quotidiennement, je suis condamnée d' entendre la voix de la prière d' une église située à un kilomètre de ma maison, à l'heure du culte : grâce aux hauts parleurs braqués sur la ville, comme dans les pays musulmans!

(propos recueillis par Adrien Popovici)

 

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Une halte à Rethymnon


Au long de la côte nord se trouve une charmante ville nommée Rethymnon, chef lieu d'un département portant le même nom. Cette cité compte environ 20 000 habitants. Le nome de Rethymnon est le plus petit de Crète. Il regroupe les cantons d'Amari, de Milopotamos et d'Agios Vassilios. Son tourisme fait vivre un bon tiers des habitants de cette ville. A l'ouest de la ville s'étend une magnifique plage de sable fin, longue de plusieurs kilomètres et encore sauvage. Par contre c'est à l'est que l'on trouve hôtels et pensions pour les touristes.
Rethymnon , à la période vénitienne, fut entourée de remparts, et une forteresse fut construite. La construction commença en 1573 pour se terminer en 1577. En fait il fallut encore six années pour édifier les bâtiments à l'intérieur des remparts: magasins , bâtiments administratifs et même un hôpital. La " Fortetsa " se trouve à l'ouest du port, au bout d'une minuscule presqu'île. Le palais du gouverneur, qui se trouvait à l'intérieur de la forteresse, est maintenant en ruines. On voit toujours les remparts, mais l'accès intérieur ne se fait qu'à certaines heures, et encore faut-il choisir le jour d'ouverture. On accède à la forteresse par des rues étroites, le long desquelles se dressent des maisons vénitiennes possédant de très beaux balcons en bois, qui après restauration, sont magnifiques. Dans les ruelles on croise quantité de touristes en quête d'un objet insolite, d'un bijou, d'une carte postale unique. Les petits commerces se ressemblent, affichant copies de poteries minoennes, statuettes en bronze, et objets d'artisanats divers. Face à l'entrée de la Fortetsa, se trouve le Musée Archéologique de Rethymnon. On peut y admirer de riches trouvailles : des haches minoennes, des objets en bronze, des statuettes, des sceaux, des bijoux, et bien entendu des sarcophages. Ce sont là richesses trouvées dans la région, y compris dans l'antre de l'Ida. On trouve également des collections datant des époques romaine et hellénistique.
En redescendant vers le centre, coincée entre une bijouterie et un grand café, on trouve l'incontournable fontaine vénitienne Rimondi, qui fut construite en 1629. Entre les quatre colonnes à chapiteaux corinthiens, on peut voir trois têtes de lions d'où l'eau s'écoule. Une partie de la coupole a été malheureusement détruite durant la seconde guerre mondiale. Un peu plus loin, au carrefour des rues Arkadiou et Paleologou, se situe le plus beau bâtiment vénitien de la cité: la Loggia, qui abrite maintenant la Bibliothèque Municipale. C'est en continuant dans la rue Arkadiou que l'on arrive dans le vieux quartier où l'on peut admirer de nombreux portails en bois datant de l'époque vénitienne.
Le petit Musée d'Arts et Traditions, face à l'église catholique rue Messolougiou, est également intéressant.
Sur le port on se croirait à Cannes : on y voit des tavernes, des boutiques où se vendent tee-shirts, lunettes de soleil, journaux internationaux, babioles en tous genres, ainsi que des touristes exposant leur bronzage. Il n'y a pas grand intérêt à ce lieu, si ce n'est que l'été, en soirée, on y voit quelquefois des groupes de danses folkloriques. Autant dire qu'il est plus intéressant de flâner dans les ruelles internes de la ville. Il faut dîner chez Maria, au numéro 20 de la rue Moshovitou, qui se trouve derrière la fontaine. C'est un endroit charmant. Les tables sont dressées dans la ruelle, sous une tonnelle où sont accrochées une vingtaine de cages peuplées d'oiseaux fous. Leurs cris incessants vous font oublier la tranquillité du lieu ! La cuisine est typique et peu chère, et Maria parle en français, en anglais ou en allemand, et bien entendu en grec.
Il est un autre lieu intéressant: la place des 4 Martyrs. Là se trouve une des plus belles églises de la région. Si vous passez par là le samedi en fin d'après-midi vous aurez sans doute la chance d'y admirer un mariage.
Cette place porte le nom de "Tessaron Martyron" en l'honneur des hommes exécutés en 1824, pour être restés fidèles à la foi chrétienne, malgré la conversion islamique en vigueur.
Il reste d'ailleurs cinq mosquées à Rethymnon, trois ont été détruites. La plus grande, la mosquée Nerantse, se trouve au sud de la fontaine Rimondi: son minaret de haute taille est très impressionnant.
De nombreuses manifestations animent la ville au cours de l'année. La plus " arrosée " vous permettra de découvrir le parc municipal , il s'agit de la fête du vin en Juillet. Vous payez l'entrée, on vous donne un verre et ensuite on vous distribue du vin… tant que vous pouvez en boire. Du vin de Minos, du vin de Peza. Généralement le régime crétois vous conseille d'en boire un litre par semaine, mais ce soir là on ne compte pas ! A tout autre moment de l'année, ce parc est généralement un havre de paix au milieu de l'agitation urbaine.
A côté du parc, à l'emplacement du parking central, vous pourrez également faire le marché chaque jeudi matin. Il est riche en couleurs, et très animé. Là vous pourrez acheter des légumes ou des herbes sauvages, des fruits, du thym, des épices de toutes sortes, ainsi que du miel de la région.
Que dire encore de cette belle ville. Que c'est ici que naquit Prevelakis, dans cette cité aux tons ocres doux…
Que toute la région de Rethymnon est très intéressante. Comme partout ailleurs dans cette île, la montagne est toute proche, avec ses petits villages pittoresques.
Mais ceci sera le sujet de prochains articles…!

Suzanne.

 

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Mots croisés. 

 

CES ILES QUI ENTOURENT LA CRETE

Verticalement
1 A l'ouest de Chania.
2 Ile du sud-est
3 A l'ouest de Matala.
4 Petite ile au nord d'Agios Nikolaos.
5 Une des iles aiu nord est.
6 Au Nord d'héraklion.
7 Au sud de Chora Skafion.
 
 
 
Horizontalement
A A l'ouest de Chania
B En face de Mochlos.
C Au large de Xerocambos
D En face de Palekastro.
E Aussi Santorin.
F C'est aussi une presqu'ile à l'ouest.
G Patise une baie prés de Chania.
H Au nord de Pachia Ammos.
I En face de Ierapetra


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Coup de Coeur: Palekastro

 
A quelques encablures de Sitia, grande cité de l'est de la Crète, loin du tumulte des villes, s'étire comme un gros chat qui ronronne le bourg de Palekastro.
C'est octobre, belle saison pour la Crète et le voyageur qui chemine alors à mille lieues des soucis et des hordes touristiques estivales.
Le bus local semble être la seule animation de la matinée. Quelques personnes s'affairent près de la route et hèlent le conducteur. Ici, tout le monde se connaît, se parle, s'apostrophe.
La terrasse du restaurant Itanos paraît être alors le centre de ce petit monde crétois, seulement fréquentée à cette heure moyenne de la matinée par des hommes âgés, vêtus de sombre, qui exhibent avec fierté leur vieillesse magnifique, quand tant d'autres font au contraire tout pour en atténuer les traits.
On y boit du café, on joue au tavli, on regarde l'alentour, les collines où courent la vigne et l'olivier.
Sur tous ces visages, des signes évidents d'humanité.
Aux confins de l'Europe, en Méditerranée, il est toujours un temps qui respecte l'homme, et, le Crétois qui a vécu hors de son île (ils sont nombreux) sait bien qu'en cheminant sur ces sentiers et dans ce paysage, si le bonheur est inaccessible, on est alors bien près d'en supporter l'idée.
Palékastro est donc un gros village à l'extrême orient de la Crète, idéalement placé dans une cuvette qui s'évanouit vers la mer toute proche (2 km).La route de Sitia contourne des crêtes sur lesquelles domine en sentinelles, une armée d'éoliennes qui transforment le souffle du vent venu de la mer en énergie naturelle économique.Palékastro est une bonne base de séjour pour qui veut découvrir l'extrême est de la Crète.
La route du nord mène à Vaï, où l'on peut apprécier la belle palmeraie, tôt le matin avant l'arrivée des autocars.
Plus au nord, le site archéologique d'Itanos (à 3 km) permet de voir les vestiges de murailles minoennes et aussi d'une basilique romaine dont quelques colonnes subsistent.
La route du sud longe la mer et traverse des villages isolés pour aboutir à Zakros, départ d'une belle randonnée le long d'une gorge appelée "la vallée des morts"( des tombeaux minoens sont toujours visibles dans le roc). Le paysage, d'une aridité redoutable, brutal au départ, s'adoucit vers la fin pour atteindre le rivage et les ruines minoennes remarquables de Kato Zakros ("palais" de première importance avec Malia, Phaestos et bien sûr Knossos).
Les amateurs d'olives se pencheront avec émotion sur le puits dans lequel fut découvert lors des fouilles un bol d'olives déposées en offrande aux dieux il y a 3500 ans, avant un séisme.
Les fruits étaient intacts mais ne résistèrent que quelques minutes à la décomposition (une photo fut prise à temps de ce témoignage d'un autre âge).
Les amateurs de solitude, de paysages minéraux quasi-désertiques peuvent envisager un court séjour à Kato Zakros (quelques chambres à louer dominent la mer, quelques bonnes tavernes sur la plage).
Le retour à Palékastro en fin d'après midi, après un bain de mer sur la plage de Chiona (2 km de Palékastro) et une visite attentionnée aux ruines minoennes toutes proches, peut être un beau moment à partager autour d'un ouzo et d'un bol d'olives, celles-là même que l'on a vues tout autour du bourg, dans ces oliveraies magnifiques qui produisent en coopérative la fameuse huile de Sitia.
De Palékastro, on peut tout à fait envisager une petite randonnée pédestre (9km x2) à travers la "montagne", par une piste qui mène au Monastère de Toplou, au nord ( cf fiche rando n°7 ).
Il faudra prendre soin de contourner les éoliennes par la gauche, sous peine de "galère " assurée ( et vérifiée par mes soins). Moni Toplou possède une architecture remarquable et soigneusement entretenue, quelques très belles icônes et une "salle d'armes" qui rappelle que les temps ont été troublés jadis. Cette région de Crète vaut assurément que l'on y consacre un séjour, ou même plusieurs.Les habitants sont accueillants et affables. S'ils ne portent plus le costume crétois, les traditions ne sont toutefois pas oubliées. Une école de danse a vu le jour et les enfants de Palékastro apprennent les fondements de cette culture crétoise qui, loin de céder aux sirènes occidentales, cohabite et échange avec l' "autre" culture, celle de la musique techno et de l'Internet.
La Crète ne cherche pas à devenir un paradis ensoleillé pour touristes-consommateurs, mais à échanger des savoir-faire et qui sait, des savoir-vivre.

Christophe Golfier

 

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